Les appartements protégés et adaptés sont une réponse pour des personnes qui peuvent avoir des difficultés à vivre dans un appartement normal mais qui souhaitent garder leur indépendance et peuvent se passer d’un suivi en continu dans une institution spécialisée de type EMS. Le PSV s’engage donc à encourager le développement de logements protégés et adaptés, financièrement accessibles à tout un chacun, et également à les réglementer, afin que cette nouvelle catégorie de logement ne soit pas utilisée abusivement :
- Labelliser les logements protégés
Un certain flou règne autour de la notion d’appartement protégé qui peut regrouper des caractéristiques différentes. Il est nécessaire de mieux cadrer la création de logements protégés en créant un label qui précise sous quels critères, matériels, architecturaux et financiers un lot d’appartements peut être appelé « logements protégés ».
- Créer une centralisation des listes d’attente des places en logements protégés avec des guichets d’enregistrement décentralisés
Les personnes ayant besoin d’un logement protégé doivent faire face à un parcours du combattant. Le Canton met à disposition la liste de tous les logements protégés existants sur territoire cantonal, tout en spécifiant ceux avec qui le SASH a établi une convention.
Néanmoins, lorsque les personnes intéressées veulent postuler pour obtenir ou, respectivement être mises sur liste d’attente pour un tel logement, elles doivent contacter individuellement les hébergeurs du canton et déposer autant de dossiers dans autant de listes d’attentes.
Dès lors, afin de faciliter tant les démarches des citoyens que la gestion des places, nous souhaitons instaurer une centralisation des listes d’attente, avec des guichets d’enregistrements décentralisés dans les 40 AAS (Agences d’Assurances Sociales) réparties sur l’ensemble du territoire vaudois et qui offrent de multiples avantages tels que de la proximité géographique, la connaissance de cette population (rentier AVS/AI). Les AAS sont déjà connues de cette même population pour toutes les prestations d’assurance sociales (subside, rentes, prestations complémentaires, remboursement de frais médicaux, etc.). Le contact avec les guichets devrait aussi simple et diversifié que possible pour convenir à tout un chacun (Internet, téléphone, etc. ne nécessitant pas de se déplacer si les personnes sont à mobilité réduite).
Cette opportunité s’inscrit clairement dans la vision des IRS (Institution Régionales de la Santé) ayant pour but le maintien de la santé, de l’autonomie fonctionnelle et de la qualité de vie de nos aînés et de ceux atteints dans leur santé.
- Promouvoir les logements adaptés
D’autres catégories de logement sont à favoriser lorsque les personnes sont en situation de fragilité, mais ne nécessitent pas forcément de prestations médicales ou paramédicales annexes soutenues. Il s’agit des logements adaptés qui peuvent être réalisés dans n’importe quel type d’immeuble et qui représentent donc pour certains une solution adéquate à moindre coût, puisque le loyer d’un appartement adapté est sensiblement proche des prix de location pour une personne vivant à domicile. Dans cette idée, le PSV soutient la promotion de logements adaptés de type « concept Domino », qui vise à réunir dans un appartement, conçu sans barrières architecturales, des colocataires disposant chacun d’une chambre individuelle et de locaux communautaires et qui intègre la présence d’une auxiliaire de vie quelques heures par semaine.